Il suffit d’aller consulter ses articles sur le site du Monde, son journal, pour avoir une idée de « l’éventail Marion Van Renterghem » dont j’ai découvert la signature dans le supplément « Livres », en qualité de critique littéraire. Du Monde des livres elle est passée au Livre du monde: reportages, enquêtes, portraits, récits. Rien ne lui résiste. Tout s’éclaire devant son regard. Portraits: Maurice Nadeau, Angela Merkel, Tony Blair, Serge July, Dany Cohn-Bendit, Jacques Vergès, François Hollande ou Franz-Olivier Giesbert sur lequel elle prépare un livre. Reportages: Kosovo, Ukraine, Philippines, Guinée, mais aussi La Courneuve ou Courchevel. Enquêtes: l’esclavage des filles de l’Est, les rebelles de la secte Dieudonné. Récits: la vie quotidienne dans un bidonville de Conakry, Jean d’Ormesson à l’Elysée, ou des chroniques de Topeka, Kansas, pendant la guerre américaine en Irak. Elle a été distinguée par trois grands prix de journalisme: en 2003 le prix Albert Londres décerné aux grands reporters, en 2009 le prix Hachette et Lagardère et en 2013 le prix Françoise Giroud aux grands portraitistes. MVR a ce talent, conjuguer le monde et les hommes avec une même passion: l’écriture.